Spécialités: Radiothérapie,Hormonothérapie
Janssen MAJ Il y a 6 ans

Etude ATLAS : étude de phase 3 randomisée comparant l’apalutamide et le bicalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire. Les cancers dits « à haut risque de progression » représentent jusqu’à 20% des cancers de prostate localisés. Le traitement de référence est l’association d’une radiothérapie et d’une hormonothérapie, comme le bicalutamide, un anti-androgène de première génération. L’apalutamide quant à lui bloque directement la liaison des androgènes à leurs récepteurs avec une affinité 5 fois supérieure à celle du bicalutamide. Les androgènes sont effectivement impliqués dans le développement et la multiplication des cellules du cancer de la prostate. L’objectif de cette étude est de comparer l’apalutamide à la prise en charge standard par bicalutamide et d’évaluer la survie sans métastases chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé ou localement avancé à haut risque et recevant une radiothérapie en traitement primaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront d’abord 2 cures d’un traitement néoadjuvant associant l’apalutamide à un placebo, puis 2 cures supplémentaires de ce même traitement associé à une radiothérapie. Ils recevront ensuite 26 cures d’un traitement adjuvant par apalutamide seul. Ces traitements seront répétés tous les 28 jours pour un total de 30 cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que les patients du p^remier groupe mais l’apalutamide est remplacé par le bicalutamide lors des 2 première cures. Tous les patients recevront un agoniste de la GnRH comme traitement standard sans aucune interruption tout au long de la phase de traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Étude EORTC-1206-HNCG : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance de la chimiothérapie par rapport au traitement par suppression androgénique (TSA), chez des patients ayant un cancer des glandes salivaires exprimant le récepteur aux androgènes (RA), récidivant et/ou métastatique. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de la chimiothérapie par rapport au traitement par suppression androgénique, chez les patients ayant un cancer des glandes salivaires exprimant le récepteur aux androgènes, récidivant et/ou métastatique. Les patients seront répartis en deux groupes : - Patients naïfs de toute chimiothérapie : ces patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement par suppression androgénique comprenant de la triptoréline administrée en injection sous-cutanée une fois toutes les quatre semaines, et des comprimés de bicalutamide administés tous les jours, à commencer une semaine avant l’administration de la triptoréline. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines, jusqu’à la rechute. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard à base de cisplatine et doxorubicine ou de carboplatine et pacitaxel, administrés en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines, pendant six cures ou jusqu’à la rechute. - Patients ayant déjà reçu un traitement par chimiothérapie : ces patients recevront un traitement par suppression androgénique comprenant de la triptoréline et du bicalutamide administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe.

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